jeudi 25 juin 2015

0 820 10 3939 : le numéro pour les personnes âgées en perte d’autonomie

C’est le 4 juin 2015 qu’a été ouvert le 0820 10 39 39, numéro national unique à destination des personnes âgées et de leurs proches.




Vous êtes une personne âgée en perte d’autonomie, un aidant, de la famille..., ce nouveau service téléphonique vous fournit toutes les informations utiles sur les services à la personne, les soins à domicile, les modes d’hébergement, les dispositifs d’accompagnement à destination des aidants, etc. Le service téléphonique renseigne également sur les aides financières disponibles et les démarches à effectuer pour les obtenir.

Pour les questions simples, les usagers peuvent obtenir une réponse personnalisée. Pour les questions plus complexes, ils sont orientés vers le point d’information local compétent pour les accompagner dans leur recherche d’information et, le cas échéant, dans leurs démarches.

Les conseillers du 0820 10 39 39 ne peuvent apporter aucune information concernant les dossiers en cours d’instruction dans les services des administrations. Ils ne sont par ailleurs pas qualifiés pour traiter les sujets qui ne sont pas en lien avec la perte d’autonomie tel que par exemple, le versement des pensions de retraite ou des pensions de réversion.

Le service répond du lundi au vendredi de 9 h à 18 h et les appels sont facturés :


  • 15 centimes d’euro TTC par minute depuis un téléphone fixe.
  • 15 centimes d’euro TTC par minute plus le prix d’un appel normal depuis un mobile.


Pour les personnes qui préfèrent être informées par internet, un nouveau site web est également proposé sur www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr.

Ces services sont mis en œuvre par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) en préfiguration de dispositions prévues par le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement qui devrait être voté au cours du dernier trimestre 2015.


S’informer et s’orienter sur www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr


mardi 9 juin 2015

Quelles formations pour une personne en situation de handicap ?

Source : Direction de l'information légale et administrative.

Une personne en situation de handicap peut accéder à l'ensemble des actions de formation destinées aux salariés, mais également à des actions de formation spécifiques.



Dispositifs généraux
La personne en situation de handicap a accès aux mêmes dispositifs de formation que les autres salariés. Toutefois, les organismes de formation doivent mettre en place des adaptations en proposant notamment :
·         un accueil à temps partiel ou discontinu,
·         une durée de formation adaptée,
·         une évaluation des connaissances et des compétences adaptées.

Dispositifs adaptés
Certains dispositifs sont spécifiquement adaptés à la personne en situation de handicap.
Ainsi, le jeune handicapé qui souhaite obtenir une certification professionnelle peut conclure un contrat d'apprentissage dont certains aménagements sont spécifiques à sa situation.
Une personne handicapée qui rencontre des problèmes d'orientation professionnelle peut également bénéficier d'aides pour affiner son projet d'insertion professionnelle.
Le travailleur handicapé à la suite d'une maladie ou d'un accident peut
·         recevoir une aide pour se réinsérer dans le monde professionnel
·         ou se tourner vers les écoles de reconversion professionnelle de l'Onac-vg.



Aide pour affiner son projet :

Recevoir une aide : 


jeudi 2 avril 2015

Qu’est-ce qu’un travailleur isolé ?



Ou plus précisément, à partir de quel moment un individu effectuant un travail – pour lui-même ou pour un employeur – peut-il être considéré en état d’isolement ?

On retiendra la définition de l’INRS, certes succincte, mais au moins existante, exposée dans la brochure ‘‘ Travail isolé - Prévention des risques. Synthèse et application ’’ page 5 :
« Le travail isolé est le fait, pour une personne, de travailler seule […] ». La définition parle ensuite des groupes de personnes.

Il n’existe, en effet, aucune définition juridique du Travailleur isolé. Le Code du travail évoque bien l’idée en son article R4543-19 sans aucune explication sur l’expression :
« Un travailleur isolé doit pouvoir signaler toute situation de détresse et être secouru dans les meilleurs délais ».

On s’étonnera déjà que ce seul article apparaisse dans le chapitre ‘‘ Interventions sur les équipements élévateurs et installés à demeure ’’. On aurait évidemment pu faire une application plus globale de cet article et non pas uniquement aux seules interventions en hauteur.

Cette lacune laisse place à l’interprétation et l’on a vu ici ou là des ébauches de définitions toutes plus incomplètes les unes que les autres comme celle-ci par exemple : ‘‘ toute phase de travail qui est hors vue et/ou hors d'ouïe d'autres travailleurs ’’. Outre, qu’on ne prend pas en compte la notion de temps – à partir de combien de minutes un travailleur est considéré ‘isolé’ ? – on ne prend pas non plus en compte tous les isolements, comme l’isolement psychique ou l’isolement en atmosphère bruyante.  

Mais, soyons honnêtes, il y a bien le Décret du 20 février 1992 censé compléter le Code du Travail qui tente une approche en son article R237-10 :
« Lorsque l’opération est exécutée de nuit ou dans un lieu isolé ou à un moment où l’activité de l’entreprise utilisatrice est interrompue, le chef de l’entreprise extérieure concerné doit prendre les mesures nécessaires pour qu’aucun salarié ne travaille isolément en un point où il ne pourrait être secouru à bref délai en cas d’accident ».

On peut comprendre dans cette définition que l’on est ‘isolé’ à partir du moment où il n’y a plus personne dans l’entreprise. L’expression ‘‘ exécutée de nuit ’’ vient polluer la définition car rajouter des notions d’horaires n’apporte aucune précision. Quant à l’expression ‘‘ lieu isolé ’’ elle ne définit toujours pas ce qu’est l’isolement ; on change le travailleur par le lieu ce qui revient au même.

De plus, comme on le remarque ici, encore une fois la responsabilité repose sur le chef d’établissement qui doit d’abord définir, par lui-même, qui est ‘isolé’ et qui ne l’est pas puis mettre en place toutes les mesures possibles pour que le travailleur, en état de détresse, soit secouru ‘‘ à bref délai ’’. Rappelons que l’expression du Code du Travail était ‘‘ dans les meilleurs délais ’’.

Considérera-t-on que l’on progresse ? Par exemple, un nouveau débat pourra naitre sur la notion de ‘‘ bref délai ’’. ‘Meilleurs’ est devenu ‘bref’. Prenons le cas d’un agent de sécurité présentant un malaise cardiaque. Son appareil (DATI) déclenche une alerte à une centrale. La centrale envoie sur place un intervenant quelconque. L’intervenant constate le malaise cardiaque et appelle les secours extérieurs (pompiers, SAMU…). Les secours extérieurs arrivent sur place. De combien de temps dispose-t-on entre l’alerte de l’appareil sur l’agent de sécurité et la présence des secours pour être considéré comme ‘bref’ ?

Souhaitons que le législateur définisse précisément et le plus complètement le travail isolé puis précise les responsabilités du chef d’établissement en matière d’isolement et de secours des travailleurs se trouvant dans ce contexte.


Brochure INRS - Travail isolé - Prévention des risques :

Code du Travail - article R4543-19 :

Décret du 20 février 1992 :


mercredi 1 avril 2015

Quels sont les droits du chien guide d'aveugle ?

La loi du 11 février 2005 en son article 54 précise que le chien guide a accès gratuitement à la totalité des lieux publics et des transports. Une circulaire vient compléter ce texte, leur donnant accès aux hôpitaux. La loi prévoit la dispense du port de la muselière en toutes circonstances.
Le texte de référence « L’accès aux transports, aux lieux ouverts au public, ainsi qu’à ceux permettant une activité professionnelle, formatrice ou éducative, est autorisée aux chiens guides d’aveugle et d’assistance accompagnant les personnes titulaires de la carte d’invalidité prévue à l’article L. 241-3 du code de l’action sociale et des familles. La présence du chien guide d’aveugle ou d’assistance aux côtés de la personne handicapée ne doit pas entraîner de facturation supplémentaire dans l’accès aux services et prestations auxquels celle-ci peut prétendre. »

Le chien guide d’aveugle face à ses droits bafoués


Nul n’est censé ignorer la loi !
Pourtant, plus d’un Français sur cinq (22 %) ne sait pas que les chiens guides d’aveugles peuvent accompagner partout leur maître. Plus d’un sur trois (37 %) pense même que leur accès est interdit dans certains lieux.
Cette méprise est la preuve que la loi de 1971 reste trop méconnue.
Le sondage OpinionWay réalisé pour la Fédération Française des Associations de Chiens guides d’aveugles (FFAC), les 11 et 12 février auprès d’un échantillon représentatif de 1 006 personnes, permet de mesurer que le chien guide dispose d’un capital sympathie élevé dans le public, mais que la méconnaissance de la loi conduit trop souvent à bafouer ses droits ; ainsi que ceux de son maître.

Les six leçons du sondage :


1 Reconnaissance de l’utilité de l’animal :

96 % estiment que l’accès de ces chiens aux transports et dans les lieux ouverts au public est une bonne chose, 95 % disent que c’est même indispensable pour permettre aux personnes déficientes visuelles de circuler librement.

2 Droit méconnu :

37 % des français pensent que le chien guide d’aveugle doit rester à l’extérieur chez le boucher ou dans un magasin de bouche (23 % dans les restaurants et 24 % dans les supermarchés).

3 Cohabitation possible et même bienvenue :

Pour 82 %, l’animal n’est pas une gêne dans les lieux ouverts au public.

4 Réalité perçue et réalité vécue : 

92 % des personnes interrogées pensent que le chien guide est accepté dans le gîte alors que c’est un des lieux qui pose le plus de problème aux maîtres de chiens guides d’aveugles. De même, 83 % des personnes interrogées pensent que le chien guide peut monter sans restriction dans un taxi avec son maître alors que ce n’est pas si simple !

5 Droits non respectés : 

46 % estiment que ces droits d’accès ne sont pas respectés dans les transports et les lieux ouverts au public.


6 Besoin d’informer : 

Seuls 37 % des français pensent que les professionnels sont bien informés sur leur obligation d’accès des chiens guides et de leurs maîtres.


Source :

Téléchargez le PDF complet de ce sondage :



mercredi 11 février 2015

Quelles sont les obligations de l'employeur en matière de secourisme au travail ?

Source : Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)


L'employeur est tenu d'organiser, avec avis du médecin du travail, un dispositif permettant de prodiguer les soins d'urgence aux salariés accidentés ou malades.



Cela implique :

la mise en place d'un protocole à suivre en cas d'urgence, dans l'attente de l'arrivée des secours spécialisés,

l'équipement des lieux de travail en matériel de premiers secours, accessible et adapté à la nature des risques,

la présence d'au moins un salarié formé au secourisme, notamment au sauvetage secourisme du travail (SST), dans les ateliers où sont effectués des travaux dangereux et dans les chantiers mobilisant plus de 20 personnes pendant plus de 15 jours et impliquant la réalisation de travaux dangereux.

Il est cependant recommandé dans la pratique de dépasser ces obligations réglementaires afin de disposer dans chaque entreprise de personnels formés au SST, en nombre adapté et bien répartis, capables d'intervenir efficacement en cas d'accident.

Références
Code du travail : articles R4224-14 à R4224-16
http://legifrance.gouv.fr/affich

4 mini films sur la prévention dans l’hôtellerie

L’INRS propose 4 nouveaux films courts consacrés à la prévention des risques professionnels dans le secteur de l’hôtellerie. Cette série de films associe fictions et reportages. Elle aborde la question des troubles musculosquelettiques et des risques psychosociaux et permet également de découvrir des exemples concrets de mesures mises en œuvre pour améliorer les conditions de travail des femmes de chambre.

Le secteur de l’hôtellerie compte environ 125 000 établissements, dont 90 000 ont moins de dix salariés. Il emploie en France plus de 200 000 personnes. Il est aussi caractérisé par une sinistralitéplus importante que la moyenne des autres secteurs d’activité. Pour sensibiliser et informer les professionnels sur la prévention des risques, l’INRS vient de réaliser 4 nouveaux films courts.


Voir les vidéos :
http://www.inrs.fr/actualites/4-nouveaux-films-prevention-hotellerie.html